LES TECHNIQUES MANUELLES

L’art d’utiliser ses mains comme moyen de guérison nous a été transmis à travers les âges par les civilisations antiques.

Des textes chinois, datant d’ il y a 5000 ans, mentionne le toucher comme un art de guérir.

Des textes ayurvédiques vieux de 4000 ans stipulent également l’utilisation du toucher comme moyen de prévention et de guérison.

En Egypte, des fresques témoignent de l’attrait des pharaons pour le massage des jambes.

Galien, médecin grec, rédigera les manuels du massage, l’exercice et la santé, attestant ainsi leurs utilisations durant la civilisation grec.

Plus tard, les romains associeront l’art du toucher au rituel du bain et l’associeront ainsi au plaisir.

Par la suite Avicenne, médecin arabe, décrira l’utilisation des massages et des plantes curatives.

Bien qu’apprécié depuis des millénaires, le massage et le toucher auront également leurs détracteurs : au moyen-âge, la pratique du massage est proscrite car considérée comme hautement immorale.

Il faudra alors patienter jusqu’à la renaissance pour le voir de nouveau en grâce, lorsqu’il est réintroduit lors des consultations par Ambroise Paré.

Cependant, dans les années 1960, lorsque l’institut ESALEN (Californie) adopte le massage comme thérapie , les occidentaux vont peu à peu prendre conscience que leur peau n’est pas qu’une enveloppe corporelle, mais qu’elle est belle et bien, un organe à part entière, bardé de récepteurs sensoriels, et dont le toucher, par soi ou par un tiers, apporte des bienfaits physiologiques et émotionnels désormais appréciés d’un très grand nombre.

Les massages proposés au cabinet ou à domicile ont pour objectif d’ optimiser le fonctionnement de l’organisme, sans pour autant être des massages médicaux.

De même, les massages proposés ne sont pas à caractère sensuel : toute attitude déplacée donnera lieu à l’arrêt immédiat du massage, ainsi qu’à son règlement en intégralité.