LES PROTÉINES

Qu’est-ce qu’une protéine?

Une protéine est un assemblage d’acides aminés,  dont la fabrication est commandée par notre ADN, et qui utilise les acides aminés issus de la digestion des aliments que nous ingérons!

Quels sont les fonctions des protéines dans notre organisme?

RÔLE DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION & SUPPORT MÉCANIQUE
Le collagène présent dans nos tissus conjonctifs confère aux os, aux ligaments, aux tendons et à la peau leur résistance et leur capacité d’étirement. La kératine structure les poils, les cheveux, les ongles, et assure l’imperméabilité de la peau. L’élastine confère résistance et flexibilité aux tissus. La spectrine stabilise les membranes des globules rouges. La titine organise et élastifie les cellules musculaires.
MOUVEMENTS
Actine et myosine permettent la contraction des fibres musculaires qui initient chacun de nos mouvements. L’actine joue également un rôle de transporteur intra-cellulaire, notamment au sein de nos cellules nerveuses.
L’AUGMENTATION DES VITESSES DE RÉACTION
Les enzymes, essentielles à la quasi totalité des réactions se déroulant dans notre organisme, ont la capacité de multiplier par un million la vitesse de ces réactions. Par exemple, l’amylase accélère la dégradation de l’amidon lorsque nous consommons un plat de féculent.
LE TRANSPORT
La majorité des substances fabriquée par les cellules ou absorbée par l’organisme en provenance de l’extérieur ne peuvent que rarement transiter seule dans notre organisme sous peine de ne pas être reconnue et de déclencher une réaction immunitaire et une augmentation du niveau de l’inflammation. Ainsi, l’hémoglobine permet le transport de l’oxygène des poumons vers les tissus. Les lipoprotéines permettent le transport du cholestérol et des acides gras. Les aquaporines permettent les échanges d’eau…
LA RÉGULATION DU PH
Plusieurs protéines, dont l’albumine, régulent le ph sanguin afin de le maintenir à sa valeur optimum et limitent ainsi le risque d’acidose sanguine qui peut être délétère.
LA RÉGULATION DU MÉTABOLISME
De nombreuses hormones d’origine protéiques participent à la régulation des réactions de synthèse et de dégradation (=métabolisme) se déroulant dans l’organisme. L’hormone de croissance est nécessaire pour que la croissance se déroule parfaitement. L’insuline régule la glycémie en faisant entrer le glucose à l’intérieur de nos cellules.
LA DÉFENSE DE L’ORGANISME
Les anticorps sont des protéines qui détectent et neutralisent des substances étrangères se promenant dans notre organisme : par exemple, les immunoglobulines A (Ig A) sont sécrétés dans la lumière de l’intestin par la muqueuse intestinale afin de prévenir les contaminations de l’organisme par les toxines et agents infectieux contenus dans cette voie.

Comment notre organisme fabrique-t-il les protéines nécessaire à son fonctionnement?

2 étapes se déroulant en parallèle dans notre organisme permettent la synthèse des protéines. D’une part, la digestion et l’absorption des protéines issus de notre alimentation,  et d’autre part, l’expression de notre code génétique, qui commande et dirige la synthèse des protéines nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme.

La digestion et l’absorption des protéines alimentaires

MÉCANISME DE DIGESTION

De la bouche jusqu’à l’intestin, l’ensemble du système digestif est mis en action pour favoriser une bonne digestion des protéines alimentaires, qui fourniront les acides aminés essentiels à la synthèse des protéines corporelles.

  • Bouche : la mastication réduit les aliments en bouillie et facilite le travail ultérieur des enzymes protéolytiques. 
  • Estomac : le pro-enzyme pepsinogène est activé en pepsine sous l’effet des sécrétions acides de l’estomac. La pepsine découpe alors les protéines en gros polypeptides.
  • Intestin grêle : les polypeptides sont découpés en petits polypeptides sous l’effet d’enzymes sécrétées par le pancréas telles que la trypsine, la chimotrypsine, la decarboxypeptidase.
  • Intestin grêle : les petits peptides sont découpés en tripeptides ou dipeptides ou acide aminés unitaires par les enzymes carboxypeptidase, dipeptidase et aminopeptidase sécrétées par la bordure en brosse de l’intestin. 
ABSORPTION DES ACIDES AMINES
L’absorption des acides aminés correspond à l’étape où les acides aminés, di-peptides et tri-peptides quittent la lumière de l’intestin pour passer dans la circulation sanguine afin de rejoindre chacune des cellules où elles sont attendues en vue de servir à la fabrication de protéines cellulaires nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Pour cela, les acides aminés sont absorbées par la paroi intestinale puis relargués dans la voie sanguine par différents procédés nécessitant un échange de sodium, d’ions H+ et de glucose.

Cependant, l’absorption des acides aminés fait face à un facteur limitant, également appelé loi du minimum de Rubner. Il existe 20 acides aminés différents répartis dans nos différents aliments. Selon cette loi de Rubner, si un des acides aminés est présent, mais en plus faible quantité que les autres acides aminés présents dans cet aliment, l’ensemble des acides aminés de l’aliment ne pourront être assimilés qu’à hauteur de la quantité de cet acide aminé le moins présent. Il est donc important d’intégrer dans son alimentation des sources de protéines équilibrées en acides aminés. 

Synthèse des protéines nécessaire à notre organisme

CODE GÉNÉTIQUEDÉFINITION, LOCALISATION & FONCTION
Le code génétique est la banque de données renfermées dans l’ADN de nos cellules, qui permet de définir chacune des caractéristiques physiologiques qui font que nous sommes tous uniques les uns par rapport aux autres. 

Chacune de nos cellules comportent un noyau au sein duquel séjourne 23 paires de 2 chromosomes, soit 46 chromosomes. Chaque chromosome correspond à une molécule d’ADN.

Une molécule d’ADN est constitué de 2 brins. Chaque brin comporte une succession de triplets de nucléotides formant une suite de base azotée. Chaque base azotée du premier brin est reliée à sa base azoté complémentaire sur l’autre brin, par des liaisons hydrogène, de façon à ce que la molécule d’ADN forme une double hélice en spirale  Chaque molécule d’ADN est séquencée en portions, qui s’enchaînent à la suite les unes des autres, que l’on appelle des gènes. 
Chaque gène code pour la synthèse d’une protéine spécifique, en donnant l’ordre d’enchaînement des acides aminés constitutifs de cette protéine, qui participera à un rôle bien défini dans l’organisme que ce soit concernant les caractéristiques physiques (couleur des cheveux, des yeux, bout du nez arrondi ou allongé, grand ou petit, etc, etc), ou bien que ce soit la construction, l’entretien, ou le fonctionnement de l’organisme ( mouvement, transport, réaction enzymatique, etc, etc.)

 

EXPRESSION DU CODE GÉNÉTIQUE EN VUE DE LA SYNTHÈSE D’UNE PROTÉINE

La synthèse d’une protéine nécessite plusieurs étapes : la transcription, la traduction, et la maturation

La transcription

La transcription consiste à l’ouverture des 2 brins d’ADN d’un gène en vue de synthétiser un brin d’acide ribonucléique messager (ARNm) : une enzyme (ARN polymérase) grignote progressivement les liaisons présentent entre les 2 brins d’ADN, lit les séquences de nucléotide du brin d’ADN à transcrire en ARNm, et fabrique ainsi l’ARNm en reliant entre eux les nucléotides de bases azotées complémentaire au brin d’ADN lu. 

Après quelques étapes de maturation, l’ARNm fabriqué quitte le noyau de la cellule et prend la direction du cytoplasme de celle-ci afin d’être traduite en protéine.

Le brin d’ARNm est pris en tenaille entre les 2 sous-unités du ribosome : les triplets de nucléotide d’ARNm sont progressivement lu par le ribosome, mais toujours de façon à ce qu’ il y ait 2 triplets sous les mâchoires du ribosome. A chaque triplet de nucléotides d’ARNm correspond une suite de base azoté qui permet la fixation d’un ARNt (ARNtranfert). Chaque ARNt permet d’apporter un acide aminé spécifique, issus de la digestion de notre alimentation, qui se situait jusqu’alors librement dans le cytoplasme. Les acides aminés apportés par les ARNt présents entre les mâchoires du ribosome se lient entre eux, ce qui permet l’élaboration progressive de la chaîne d’acides aminés qui constituera la protéine primaire, mais également le relargage des ARNt dans le cytoplasme.

L’étape de maturation se déroule dans le cytoplasme de nos cellules, aux niveaux de 2 organites cellulaires que sont le réticulum endoplasmique granuleux et l’appareil de Golgi. Lors de la maturation, la protéine primaire qui à la forme de collier de perle, va se plisser ou se feuilleter pour prendre sa structure secondaire sous l’effet de la formation de liaison entre différents acides aminés. Puis, la protéine prend une structure boule, que l’on appelle structure tertiaire, suite à la formation de différents types de liaison ( liaison ionique inter-atomes, liaison hydrophobe entre groupement d’acides aminés pour chasser l’eau à l’extérieur de la protéine, pont disulfure, liaison hydrogène). Ensuite, 2 protéines tertiaires se lient entre elles pour aboutir à la formation d’une protéine sous sa forme quaternaire, c’est-à-dire une protéine qui a une fonction bien spécifique au sein de nos cellules.

Sources de protéines

On distingue 2 grandes sources de protéines : les protéines d’origine animale et les protéines d’origine végétale.  

Les protéines animales sont présentes dans la viande, le poisson, les fromages et produits laitiers, ainsi que les œufs. Ce sont des protéines dites complètes car elles contiennent les différents acides aminés essentiels dans des proportions optimum, facilement assimilées, pour assurer la bonne croissance, la bonne régénération et le bon fonctionnement de notre organisme. 
Les protéines végétales sont principalement présentes dans les légumineuses (lentilles, pois cassés, pois chiches, haricots secs, les fèves, le soja, etc ), les céréales (avoine, blé, épeautre, orge, seigle, riz, maïs, quinoa, millet, sarrasin, amarante), les graines oléagineuses (amandes, noix, noisettes, noix du brésil, cajou, etc), ainsi qu ‘en plus petites quantités dans les fruits, les légumes et les algues.

Cependant ces différentes sources ne présentent pas les mêmes profils protéiques : si globalement toutes les sources d’origines animales sont réputées complètes et équilibrées, c’est-à-dire, qu’elles contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels en proportion adéquat, ce n’est pas le cas pour les sources protéiques d’origine végétale! Mais au fait, que sont  les acides aminés essentiels?

Les acides aminés essentiels

Les acides aminés essentiels sont des acides aminés que notre corps ne sait pas fabriqué et qui sont pourtant indispensables à notre croissance, à notre renouvellement cellulaire, ainsi qu’au bon fonctionnement de notre organisme.

L’histidine assure l’intégrité de la gaine de myéline qui entoure certains de nos neurones et participe ainsi à la bonne conduction des messages. Elle est un antidote du nickel et contribue à la détoxification de l’organisme en cas d’excès de fer et de cuivre. Elle intervient dans la formation des globules rouges, qui assurent le transport de l’oxygène jusqu’à nos cellules!

L’isoleucine participe à la production d’énergie. Elle est la principale source d’énergie pour les muscles. Elle contribue à la fabrication de l’hémoglobine ainsi qu’à la stabilisation et à la régulation de la glycémie.

La leucine a un rôle de déclencheur dans la construction de la masse musculaire, lors de la croissance, mais également lors de la régénération de la masse musculaire tout au long de notre vie. Elle  permet à nos tissus de se reconstituer après une blessure. Elle favorise la sécrétion d’insuline qui régule la glycémie. 

La lysine contribue à la synthèse du collagène et participe ainsi à la croissance et à la régénération de l’ensemble de nos tissus (peau, os, cartilage, tendon, ligament, paroi des vaisseaux sanguins, etc). 

La méthionine est à la base de la structure de toutes les protéines et participe ainsi, de près ou de loin, à toutes les réactions se déroulant dans notre organisme. Elle permet le renforcement et la bonne santé des cheveux, de la peau, des ongles. Elle présente un fort potentiel anti-oxydant qui lui permet de hautement participer à la régénération des cellules du foie et des reins, ainsi qu’à lutter contre le vieillissement cellulaire. 

La phénylalanine est notamment un précurseur de la dopamine, elle-même précurseur de l’adrénaline et de la noradrénaline, qui toutes deux contribuent à l’équilibre des fonctions vitales de notre organisme ( rythme cardiaque, pression artérielle, activité cérébrale, réactivité face à un danger immédiat, etc, etc, etc) et contribue ainsi à notre bien-être et à notre équilibre. 

La thréonine a un rôle important dans la nutrition de notre organisme car elle contribue au transfert des nutriments,  issus de notre digestion, de la lumière du tube digestif vers le réseau sanguin qui permettra de nourrir les cellules.

Le tryptophane est le précurseur de la sérotonine, hormone qui contribue à notre bonne humeur ainsi qu’ à la facilité de notre endormissement.

La valine facilite la neurotransmission ainsi que la construction et à la régénération musculaire. 

Les besoins en protéine

Les besoins en protéine diminuent progressivement au fur et à mesure de notre croissance.

Bébé de 0 à 6 mois : 1.52 g de protéine par kilo de poids corporel, par jour (g/kg/j).

Bébé de 7 à 12 mois : 1.2 g/kg/j.

Enfant de 1 à 3 ans : 1.05 g/kg/j. 

Enfant de 4 à 8 ans : 0.95 g/kg/j.

Pré-adolescents filles et garçon de 9 à 13 ans : 0.95 g/kg/j. 

Adolescent de 14 à 18 ans : 0.85 g/kg/j.

Adolescente de 14 à 19 ans : 0.95 g/kg/j.

 

Adulte, Homme et femme, jusqu’à 50 ans et + : 0.80 g/kg/j.

Cependant, ces besoins varient en fonction de notre niveau d’activités. Plus celui-ci est élevé, plus nos besoins en protéine augmente.

Femme enceinte : 1.1 g/kg/

Femme qui allaite : 1.3 g/kg/j. 

 

Les excès d’apport protéiques

Les protéines, lors de la digestion, libèrent des ions H+ dans la circulation sanguine et contribuent à l’acidification du sang. Or, si notre ph sanguin, qui représente le niveau d’acidité de celui-ci, est inférieur à 7.38, il y a acidose sanguine et cela met en jeu notre pronostic vital.
Heureusement, notre organisme est doté d’un système tampon qui va permettre de dissocier les acides forts en acides faible en les mariant à des substances tampons que sont les minéraux. Ainsi, le ph sanguin est correctement maintenu, et les acides faibles ainsi constitués sont temporairement stockés dans nos tissus, pour être ensuite rapidement éliminés, principalement via la respiration sous forme de CO2, via les reins grâce à l’élimination d’urée dans les urines, ou via la peau sous forme d’acide lactique dans la transpiration.

Cependant, lorsqu’il y a surconsommation de protéine, il y a surproduction d’ions H+, surconsommation de molécules tampon, sur-fabrication de molécules acides. De fil en aiguille, silencieusement, une carence en tampon, une respiration superficielle, une faible émission d’urines ou de transpiration, conduisent notre organisme, afin de maintenir le ph sanguin, à stocker en plus grandes quantité et plus longtemps, les acides ainsi formés dans les tissus, en attendant qu’ils puissent être éliminés.

Il n’y a donc pas d’acidose sanguine qui serait délétère et mettrait en jeu notre pronostic vital : en lieu et place, il y a une acidose tissulaire, du fait des acides qui y sont stockés.

Cette acidose tissulaire chronique, de bas grade au départ, et qui croit au fur et à mesure que la surconsommation d’aliments acidifiants se prolongent, favorise une inflammation chronique de bas grade et participe au ralentissement du fonctionnement des tissus ainsi qu’à la lésion de ceux-ci.

Cette perte de fonctionnement et ces lésions tissulaires concourent ainsi, à moyens et à longs termes, à l’apparition de pathologies chroniques d’ordre cardio-vasculaire, métabolique, articulaires, pathologie se terminant en « ite » et en « ose », maladies neuro-dégénératives, etc, etc….

Les carences en protéine

Compte tenu du rôle des protéines, et des acides aminés essentiels, vus précédemment, une carence en protéine peut engendrer :

  • un retard de croissance
  • une difficulté à la cicatrisation, à la réduction de fracture, ou bien au renouvellement musculaire,
  • des douleurs musculaires et squelettiques
  • un affaissement des tissus
  • surpoids, obésité, par dérégulation du contrôle de la glycémie, 
  • Etc, etc

Les conseils naturo!

Pour un organisme en pleine santé, il nous faut adapter notre consommation de protéine en fonction de nos besoins, tant du point vue quantitatif que qualitatif, et favoriser une bonne élimination des déchets qu’elles génèrent pour ainsi limiter l’acidose tissulaire et l’inflammation chronique de bas grade.

  • Consommer des protéines à chaque repas, en quantité décroissante au fur et à mesure des repas, de façon à couvrir vos besoins journaliers.
  • Limiter la consommation de protéine animale, dont les membranes cellulaires se dégradent rapidement et libèrent plus facilement les acides. Oeuf : 1 fois/jour, de préférence à la coque, mollet, au plat, sans ajout de matière grasse, de façon à conserver les qualités des phospholipides contenus dans le jaune d’oeuf, qui participent notamment au bon fonctionnement de nos neurones. Viande rouge : 1 fois / semaine. Viande blanche : 1 à 2 fois / semaine. Produit laitier : 1 à 2 fois / jour maximum. Petit poisson gras : 1 à 2 fois / semaine. Bien sûr, il est possible de se passer de protéine animale et de les remplacer par des sources de protéines végétales.
  • Diversifier les sources de protéines alimentaires en intégrant les légumineuses, les céréales, et les graines à votre alimentation.
  • Les légumineuses sont dépourvues en méthionine, tandis que les céréales sont dépourvues de lysine. Veiller à associer légumineuses et céréales dans votre assiette de façon à couvrir vos besoins en acides aminés essentiels : 2/3 de céréales complètes ou semi-complètes + 1/3 de légumineuse. Par exemple : 2 cuillères à soupe de riz pour 1 cuillère à soupe d’haricot rouge.
  • Faites tremper vos légumineuses dans l’eau 24h00, puis les rincer avant cuisson, afin d’en faciliter la digestibilité et afin de neutraliser une bonne partie de l’acide phytique qui limite l’assimilation de certains minéraux
  • Privilégier les aliments dont l’indice PRAL est moyennement à faiblement acidifiant. L’indice PRAL est un indice qui estime la charge rénale acide potentielle, soit la quantité d’acide éliminée dans les urines à la suite de la consommation de 100 g d’un aliment. Plus un aliment est acidifiant, plus l’indice PRAL augmente. De 0 à 5, un aliment est considéré comme faiblement acidifiant. De 5 à 15, comme acidifiant moyen. Au delà de 15, c’est un aliment acidifiant fort. Pour contre balancer ces aliments, d’autres aliments sont dits alcalinisant et tamponnent l’acidité produit par ces aliments acidifiants. De 0 à -5, ces aliments sont considérés comme alcalinisant faible. De -5 à -15, comme alcalinisant moyen. Au delà de -15, comme alcalinisant fort. Pour obtenir la liste des indices PRAL de la plupart des aliments, n’hésitez pas à me contacter par mail. 
  • Veiller à avoir des associations alimentaires qui favorise un maintient de l’acidité stomacale adaptée à la digestion des aliments que vous consommez durant vos repas. Par exemple, on peut associé une protéine fortes (Viande, poisson, coquillage, fruit de mer, œufs, fromage cuit ou sec) avec un farineux faible (céréales, millet, potimarron, pomme de terre, châtaigne, patate douce) et un légume. Mais ne jamais associé une protéine forte, qui n’hésite une forte acidité stomacale, avec un farineux fort ( blé, avoine, orge, maïs, seigle, épeautre, boulgour, pâtes, pilpil, pain complet), ou une protéine faible (légumineuse) qui diminuent l’acidité stomacale. 
  • Veiller à boire suffisamment pour bien drainer et éliminer l’acide urique via les reins.
  • Veiller à pratiquer une activité physique suffisante de façon à transpirer franchement chaque jour pour éliminer l’acide lactique via la transpiration. Pour les personnes ne présentant pas de contre-indication, la pratique du sauna permet d’augmenter cette élimination. 
  • Veiller à avoir une respiration complète et non une respiration superficielle afin d’éliminer un maximum de CO2 de l’organisme. 

N’hésitez pas à vous rapprocher de votre naturopathe afin de faire un bilan et de bénéficier de conseils personnalisés qui vous permettront de nettoyer votre organisme, d’ajuster vos apports à vos besoins, et d’ êtrer en meilleure santé!

Bonne continuation à Vous! A bientôt!

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